DFI DK P55-T3eH9 – Le test du côté obscur de la Force !

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La LANPARTY DK P55-T3eH9 représente le haut de gamme de la série P55 du fabricant DFI. Contrairement à la LANPARTY MI P55-T36, que l’on verrait plutôt dans une configuration de type HTPC, cette carte mère est avant tout destinée aux ordinateurs gaming ou aux overclockeurs. On la trouve dans plusieurs boutiques à un prix avoisinant les 165 €, contre 130 € pour sa petite sœur.

Dans cet article, nous testerons ses capacités en overclocking et comparerons ses performances avec celles de la P55-GD80 du fabricant MSI, cette dernière étant disponible au même prix et destinée aux mêmes usages.

Présentation de la carte :

Capacités de la carte mises en avant par le constructeur sur son site officiel :

  1. Chipset Intel P55
  2. Support des Intel Core i3, Core i5 et Core i7 8**(socket LGA 1156)
  3. BIOSecure : protection du BIOS
  4. ABSII, CPU Upgrade Automatically : système d’augmentation de l’efficacité du processeur
  5. Carte son Sound Blaster X-Fi
  6. Support des systèmes SLI & CrossFire
  7. Haute conductivité thermique à l’aide des heatpipes
  8. Condensateurs solides pour une meilleure stabilité
  9. Puce haute performance Realtek ALC885 pour les systèmes 7.1CH HD Audio
  10. Debug LED : système digital de diagnostic à leds
  11. 8 ports SATAII avec fonction RAID + Power eSATA
  12. Gigabit LAN – puce Intel 82578DC
  13. Genie BIOS, « the best bios in the world »
  14. CMOS Reloaded : système de sauvegarde des paramètres du bios
  15. 3 PCIe x16, 2 PCIe x 1, 2 PCI

Les caractéristiques détaillées sont disponibles sur le site du constructeur (en anglais).

Layout :

Bundle :

On a droit à deux manuels : le manuel de l’utilisateur, écrit en 7 langues donc peu détaillé et le manuel de l’« Auto Boost System » en anglais. Cela accompagné des CD de drivers et du CD de la carte son, ainsi que des habituels accessoires :

  • Un pont SLI rigide et un pont CrossFire souple, la carte n’étant pas compatible avec trois cartes graphique, pas besoin de plus de ponts.
  • Un câble USB permettant l’utilisation du système BIOSecure
  • La plaque arrière d’entrées/sorties
  • Quatre câbles SATA orange de très bonne qualité ainsi qu’un câble IDE double, lui aussi orange et de très bonne facture.
  • Deux connecteurs doubles Molex –> Sata.

Design :

Comme pour la DK X58-T3eH6-A, DFI a choisi un mélange noir-orange pour cette carte, le PCB est noir et les ports sont de couleur orange ou noirs, un mélange très réussi, je vous laisse jeter un coup d’œil à la galerie pour en juger de vous-même. Concernant le refroidissement ” la même chose s’il vous plaît” : peinture noire-orange et design respirant la qualité pour les trois radiateurs, dont celui de milieu ne servant pas à grand-chose, mais bon, c’est la même pour toutes les cartes high-end basées sur le chipset P55.

On peut reprocher à DFI de ne pas avoir travaillé les boutons power/reset, ces derniers restant tout simplement en plastique gris/noir, là où la plupart des constructeurs intègrent des leds ou passent même au tactile ! Pas non plus de loupiottes sur la carte mère, juste un afficheur numérique de diagnostic et deux mini-leds de fonctionnement, bref, on n’a pas là l’incarnation de la carte mère rêvée du bon Jacky.

Parole d’overclockeur : DFI a pensé à laisser assez de place autour du socket, pas de problème pour les gros ventirads/godets, et l’isoler ne sera pas bien difficile. En parlant de ventirads, on aurait aimé une compatibilité avec les anciens ventilateurs en socket 775. Concernant l’étage d’alimentation, il est de type 9 phases et a l’air plutôt satisfaisant. Soulignons aussi l’absence de « serre-carte graphique », le changement de carte vidéo est donc à peine plus rapide qu’avec une carte classique, de quoi perdre le moins de temps possible en pleine benchparty =).

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Connectique :

Niveau ports d’entrée/sortie, on a droit à nos deux ports préférés : les deux ports PS/2, ainsi qu’une sortie coaxiale et optique, 6 prises USB, un port eSATA et une prise Gigabit Ethernet, oui, c’est assez soft pour une carte de cette gamme de prix ! Notons la présence du bouton Clear CMOS au niveau de ces ports, pratique lors d’une utilisation en H24.

Concernant les ports internes : 5 prises pour ventilateurs, 4 ports USB, un port IDE, un port PATA et 8 ports SATA, ces derniers étant bien placés, il n’y aura aucun problème avec les cartes graphiques longues. On remarque l’absence totale d’interface Firewire, serait-ce un oubli de DFI ?

Fonctionnalités :

DFI met en avant son système « BIOSecure », une fonction permettant l’impossibilité pure et simple de se retrouver avec une carte mère hors service du fait d’une défaillance du bios. Comment est-ce possible ? Eh bien, grâce à un mini port USB, on peut connecter la carte mère, même hors tension, à un autre ordinateur, ou un périphérique en option (environ 50 €) puis remettre le bios à jour. À noter que les drivers permettant de mener à bien cette fonction sont simples à installer si l’on possède une carte DFI sur le PC d’appoint, si ce n’est pas le cas, les drivers devront être installés manuellement (ordinateur portable dans notre cas, donc installation manuelle obligatoire).

Concernant les logiciels fournis, on a les habituels EZ Tuner (modification BCLK), EZ Update (mise à jour du bios) et enfin l’Auto Boost System, ce dernier permettant de sauvegarder/appliquer (après reboot) des profils bios sous Windows.

La T3eH9 dispose d’une puce audio Realtek ALC885 certifiée X-Fi (voir photos), l’installation de la suite X-Fi permettant entre-autre de se doter d’un meilleur son, principalement dans les jeux. N’ayant pas testé le son sur cette carte mère, nous ne pouvons donner notre avis, mais les échos semblent plutôt positifs.

Habituellement confié à une puce Realtek , le réseau fonctionne ici grâce à une puce de chez Intel. Les avantages ? Les performances sont plutôt bonnes, les paramètres sont bien plus nombreux, sans grande utilité bien sûr, mais l’intention y est. Concernant nos aventures avec les drivers Intel, impossible de faire marcher convenablement le réseau en les mettant à jour (sur Windows 7 x64 dans notre cas), nous vous conseillons donc de laisser le driver installé par Windows par défaut, ou d’installer le driver fourni sur le CD d’installation DFI.

BIOS :

Le BIOS de la T3eH9 est convaincant, disponible en français, et largement suffisant pour une utilisation en H24, toutefois on a déjà vu bien mieux chez DFI, et la plupart des cartes concurrentes en proposent plus. Je vous laisse le découvrir ci-dessous en version 080015.

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Récapitulatif des tensions minimales et maximales pouvant être appliquées :

  • CPU Voltage : 1.0 –> 2.0V
  • CPU VTT Voltage : 1.062 –> 1.759V
  • DRAM Voltage : 1.2 –> 2.6V
  • CPU PLL : 1.8 –> 2.1V
  • PCH Core Voltage : 1.05 –> 1.35V

Les tensions sont suffisantes pour n’importe quel usage, par contre, pour l’extrême overclocking des processeurs dual core (Clarkdale), le CPU Voltage peut pêcher.

Protocole de test :

Plateforme de test :

  • Cartes mères : DFI DK P55-T3eH9 et MSI P55-GD80
  • Bios : 080015 et v1.7
  • Processeur : INTEL Core i7 860
  • Mémoire vive : 4 Go de DDR3 G.Skill Perfect Storm PC17600 CAS 8
  • Cartes graphiques : ASUS EAH 4870 Matrix & Sapphire HD4870 pour le système CrossFire
  • Alimentation : ANTEC TruePower Quattro 1200
  • Disque dur : Seagate Barracuda 7200.12 1To 7200 trs/mn
  • Ventirad : Zalman CNPS9700 LED
  • Système d’exploitation : Windows 7 Ultimate x64
  • Drivers vidéo : Catalyst 10.1
Paramètres utilisés pour les tests :
  • BCLK : 133 MHz
  • CPU ratio : 21x
  • HyperThreading : activé ou désactivé selon les benchmarks
  • Turbo : désactivé
  • Vcore : 1,30V
  • QPI : 4,8 GHz
  • DRAM : 1600 MHz (800 réels) 8-8-8-24
  • Cartes graphiques : GPU @ 770 MHz, memory @ 920 MHz,

Méthodologie de test :

Benchmarks VS MSI P55-GD80 : (répétés 5 fois)
  • 3DMark 2006 : SM2.0 + SM3.0 score, SM2.0 + SM3.0 CrossFire score, CPU score
  • 3DMark Vantage : GPU score, CrossFire GPU score, CPU score
  • PCMark 2005 : CPU score & RAM score
  • PCMark Vantage : PCMark score & RAM score
  • SuperPi mod1.5 XS : 1m calculation & 32m calculation
  • PiFast : default calculation
  • wPrime 1.55 (8 threads) : 32m & 1024m calculation
Tests sous azote liquide :
  • Fréquence CPU max
  • Fréquence BCLK max

Tests :

Sous les tests 3D, la T3eH9 est dominée par la GD80, la différence est flagrante en CrossFire, par contre, dans les autres tests, la différence est trop minime pour être soulignée, la T3eH9 prend même le devant lors du test CPU de 3DMark Vantage.

PCMark est un logiciel testant toute la configuration, (disque dur, processeur, mémoire vive, carte graphique), le score global est donc bien représentatif des performances possibles en H24. On remarque une légère supériorité de la GD80 de plus de 100 points sous Vantage, par contre, la T3eH9 prend une grosse avance lors du test RAM de PCMark 2005, on pourrait en conclure que la mémoire vive est très bien gérée par la carte de DFI.

SuperPi, PiFast et wPrime ne sont pas des benchmarks reflétant les performances de la carte mère en « environnement normal », ils sont principalement utilisés par les overclockeurs pour grappiller du point sur HWBot (la référence de la base de donnée d’overclocking). On a donc ici des scores similaires sur les deux cartes, et peut-être une légère supériorité de la GD80 sous SuperPi 1m.

Dans ces benchmarks longs, à nouveau destinés aux overclockeurs, les cartes se valent, la carte de DFI est plus performante sous SuperPi mais sa concurrente reprend le dessus sous wPrime.

Tests sous azote liquide :

Fréquence processeur max :

Le processeur est ici refroidit par azote liquide (ou LN2). À environ -70°C, et la tension poussée à 1,65 volts, la fréquence maximale atteinte est de 4771 MHz. Fréquence très basse puisqu’avec la carte mère de chez MSI, le processeur avait atteint près de 5200 MHz sous LN2, et plus de 4800 MHz avec un refroidissement par air ! Plus que décevant pour une carte mère soi-disant « OC-Edition ». Malgré une multitude de paramètres essayés, impossible d’atteindre plus ! Non testée en overclocking par air, la carte mère aurait sûrement fait un score similaire, l’azote liquide est donc presque inutile, 15 litres et quelques heures d’acharnement pour rien ! =).

À noter cependant qu’on trouve sur HWBot quelques scores plus élevés, comme celui-ci, mais pas de quoi détrôner les cartes du top.

Fréquence BCLK max :

Le BCLK (équivalent au FSB) est déterminant dans l’overclocking, puisqu’après sa limite atteinte, impossible d’aller plus haut !

Toujours sous azote liquide, malgré le fait que la carte mère soit accompagnée d’un processeur pouvant atteindre les 260 MHz (voire plus) de bus, la fréquence maximale du BCLK est ici à 211 MHz, on est donc encore une fois déçu par cette carte mère qui démontre ses faibles performances en overclocking, cependant, dans une configuration de bureau, non extrêmement refroidie, la carte se débrouillera très bien, les 183 MHz 100 % stables seront atteignables sans trop de problèmes (fréquence permettant d’utiliser de la mémoire vive à 2200 MHz).

Conclusion :


Design au top, performances dans la moyenne, carte son de qualité, overclocking par air satisfaisant. On a ici une bonne carte pour une configuration orientée gaming, pour le joueur recherchant une carte haut de gamme, sans trop dépenser, ou pour l’overclockeur modéré, restant au dessus du zéro degré Celsius. En effet, avec quelques essais, il sera facile d’atteindre les 4 GHz 100 % stables avec n’importe quel processeur. Pour les joueurs dotés ou futurs acquéreurs d’un système CrossFire/SLI, vous n’aurez pas de baisse signifiante comparé aux autres cartes du marché, mais la différence est tout de même à prendre en compte à l’achat.

Concernant l’extrême overclocking, on remarque le travail des ingénieurs de chez DFI pour faciliter la mise en œuvre de cette pratique sur cette carte : fonctions BIOSecure, Auto Boost System, heatpipes de qualité, alimentation performante, socket bien conçu, boutons power/reset/clear CMOS, bios fourni, afficheur… mais malgré tout cela, on constate ici un très faible potentiel d’overclocking sous froid, et le constat est le même chez d’autres médias. Bref, bon essai qui confirme l’engouement des fabricants pour notre activité pourtant rare, mais les clockeurs en veulent plus !

Les plus :

  • Design
  • Refroidissement
  • BIOSecure
  • Performances dans la moyenne
  • Carte son
  • Overclocking par air

Les moins :

  • Performances CrossFire/SLI
  • Extrême overclocking
  • Boutons power/reset moches
  • Connectique
  • Elles sont où les loupiotes ?

Introduction :

La LANPARTY DK P55-T3eH9 représente le haut de gamme de la série P55 du fabricant DFI. Contrairement à la LANPARTY MI P55-T36 qu’on verrait plutôt dans une configuration de type HTPC, cette carte mère est avant tout destinée aux ordinateurs de gaming, ou aux overclockeurs. On la trouve dans plusieurs boutiques à un prix avoisinant les 170 €, contre 120 € pour sa petite sœur.

Dans cet article, nous testerons ses capacités en overclocking et comparerons ses performances avec celles de la P55-GD80 du fabricant MSI, cette dernière étant disponible au même prix et destinée aux mêmes usages.

Présentation de la carte :

Capacités de la carte mises en avant par le constructeur sur son site officiel :

Chipset Intel P55

Support des Intel Core i3, Core i5 et Core i7 8**(socket LGA 1156)

BIOSecure : protection du BIOS

ABSII, CPU Upgrade Automatically : système d’augmentation de l’efficacité du processeur

Carte son Sound Blaster X-Fi

Support des systèmes SLI & CrossFire

Haute conductivité thermique à l’aide des heatpipes

Condensateurs solides pour une meilleure stabilité

Puce haute performance Realtek ALC885 pour les systèmes 7.1CH HD Audio

Debug LED : système digital de diagnostic à leds

8 ports SATAII avec fonction RAID + Power eSATA

Gigabit LAN – puce Intel 82578DC

Genie BIOS, « the best bios in the world »

CMOS Reloaded : système de sauvegarde des paramètres du bios

3 PCIe x16, 2 PCIe x 1, 2 PCI

Les caractéristiques détaillées sont disponibles sur le site du constructeur (en anglais).

 

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