Test express du Watercooling Corsair H50

Très connu dans le monde de la mémoire ram, des alimentations et maintenant des SSD, la marque Corsair continue aujourd’hui se diversifier et tente une incursion originale dans l’univers concurrentiel des systèmes de refroidissement pour processeur.

Pas très original me direz vous, Noctua, Zalman ou encore Coolermaster font déjà de très bon ventirads. Oui mais voilà, l’originalité se situe justement dans le mode de refroidissement utilisé : Corsair ne nous présente pas un énième ventirad de type « tower » avec caloducs maintes fois vu et revu mais un système de watercooling compact « tout en un » assez nouveau sur le marché.

Ainsi, pour ce premier test express, nous avons voulu savoir à quel niveau de performances se situait cette solution de refroidissement par rapport a d’autres systèmes plus conventionnels : un radbox et un ventirad de type tower.

Galerie photo :

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Matériel utilisé :

• Processeur AMD Phenom II 965 Rev. C2
• Carte mère Jetway MA3785GP-LF (socket AM3, chipset AMD 785G)
• Mémoire ram G.Skill Perfect Storm 1x2Go PC 17066
• Système graphique intégré (IGP) Ati HD4200
• Disque dur Western Digital Velociraptor 300Go
• Système de refroidissement :

• Radbox AMD Phenom II
• Ventirad Coolermaster Hyper 212 avec 2 ventilateurs Scythe Ultra Kaze 3000rpm
• Watercooling Corsair H50

Protocole de test :

Le test consistera à faire tourner OCCT pendant 30 minutes et relever la température la plus élevée. Nous préciseront également que nous nous trouvons dans une pièce climatisée avec une température maintenue à 19° pour ne pas fausser les résultats de ce test.

Dans un premier temps nous feront tourner OCCT à la fréquence et aux voltages d’origine du processeur soit : 3,4Ghz et 1,4v

Puis nous overclockeront ce processeur jusqu’à 3,9Ghz (non stable à 4Ghz) en appliquant une tension de 1,52v. Ainsi nous testerons la capacité de ces systèmes à dissiper un maximum de watts.

Les tests ont été effectués avec la pâte thermique d’origine du radbox (voir les photos de la surface de contact du waterblock. C’était à peu près la même pâte). La pâte termique utilisée avec le ventirad Coolermaster Hyper 212 était de l’Arctic Ceramique. Enfin la pâte thermique utilisée avec le watercooling Corsair était celle d’origine que l’on peut voir sur les photos.

Ces différents paramètres nous donnent les résultats suivants :

Même à stock, il n’a pas été possible de refroidir de manière passive de Phenom II 965. En utilisant le Coolermaster Hyper 212 sans ventilateur la température est montée à 75° au bout de 4 minutes. Ne voulant pans endommager le processeur, j’ai réglé OCCT de manière a stopper le test si la température dépassait cette valeur, le test n’a donc pas pu se terminer.

Conclusion :

Au vu des résultats, ce Corsair H50 est assez impressionnant. Le principal avantage de ce système, outre les excellentes températures, est le silence de fonctionnement. Cela n’a pas été mentionné dans le test, mais 2 Ultra Kaze qui soufflent à 3000 tours par minute sur un ventirad c’est certes efficace mais c’est un vrai calvaire pour les oreilles ! Un bon nombre d’utilisateurs exploitant cette solution sous volteront certainement les ventilateurs pour plus de tranquilité, mais en contre partie les températures ne seront plus aussi bonnes. Le radbox est quant à lui un peu plus silencieux mais se fait tout de même entendre. En revanche il est complètement largué dès que l’on overclocke un petit peu. Au final, ce n’est qu’un simple ventilateur de 80mm posé sur un bloc d’alu et de cuivre et l’on peut comprendre ses difficultés à dissiper une grande quantité de chaleur. Le silence de fonctionnement du Corsair H50 est assuré par un ventilateur Corsair de 12cm monté sur le radiateur. Ce ventilateur est de type PWM (Pulse With Modulation) ce qui signifie qu’avec une carte mère compatible, sa vitesse sera modulée en fonction de la température du processeur, ainsi le ventilateur tourne toujours aussi lentement que possible.

S’il y a peut être un reproche que l’on pourrait faire au watercooling Corsair H50 c’est que, du fait de son principe de fonctionnement, il n’y a plus aucun ventilateur a proximité du socket et donc il n’y a plus aucun flux d’air sur la carte mère. Lors du test, on a pu constater que l’étage d’alimentation et l’IGP chauffaient légèrement plus avec le Corsair H50 monté qu’avec des ventirads qui brassent de l’air dans cette zone.

Enfin, parlons du prix. Celui-ci est de 75€ en moyenne en France. C’est certes plus cher qu’un ventirad haut de gamme de type Noctua mais les amateurs de performances et de silence seront certainement prêts a ajouter une vingtaine d’euros pour cela !